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Aragon

La rose et le réséda :

Biographie :

Aragon >>>voir biographie dans « C ». « La rose est le réséda » est paru dans une publication clandestine puis a été regroupé en 1945 dans un recueil sous le titre  Diane française  : Diane = déesse chasseresse et guerrière ou  cela veut aussi dire une sonnerie au clairon ou au tambour pour réveiller les soldats.

Idée directrice : 

Aragon veut montrer comment on célèbre l’union sacré des résistants qui, quelles que soient leur conviction personnelle luttent ensemble pour un même idéal, la liberté d’un pays aimé. C’est aussi un hommage à deux résistants fusillés.

>>>Le récit histoire de deux résistants

>>>La métaphore amoureuse et religieuse

>>>L’union sacré et l’espoir

La trame narrative :

Ø       composition du poème :

C’est un long poème en heptasyllabe, sans ponctuation, précédé d’une dédicace qui éclaire le texte. Composé autour de la répétition de deux vers qui forment un refrain ; c’est une composition simple proche de celle des chansons.

« Alors nous chantions tout bas à notre manière.

Les refrain murmurer se propage bien [...]

Notre chanson s’enfla, reprise et multiplier [...]

Notre chanson monté au lèvre sans qu’on sut même qu’on chanter. »

Nous avons deux rimes très simple : [ê] et [a], pauvre avec un schéma simple (rimes alternée : ABAB).

Le refrain présentent les deux résistants, les couplets et les différents éléments de leur aventure tragique.

Le titre est repris dans le dernier vers, au départ le titre est mystérieux et semble annoncer un poème sur la nature ; à la fin du texte, il y a une portée symbolique montrant l’union d’éléments distincts dans la résistance.

Ø       La dédicace :

Gabriel Péri (1902-1941), député communiste, résistant fusillée au Mont – Valérien ; il est trahi.

D’Estienne d’Orves (1901-1941), noblesse, résistant, militaire, chrétien, trahi est fusillée au Mont – Valérien.

Guy Moquet (1924-1941), fusillé à 17 ans en Bretagne, à Chateaubriand, fils d’un député communiste.

Gilbert Dru, français inconnu, chrétien et d’origine de Lyon, il a été emprisonné et tué jeune.

Ce poème est donc un hommage à des résistants, deux célèbres et deux inconnus, deux communistes et deux chrétiens, deux jeunes et deux vieux. Ce poème rend donc hommage aux résistants par la répétition du refrain.

Ø       Les éléments du récit :

-          Deux personnage masculin et anonyme, on ne connaît que leur conviction religieuse , ils représentent  n’importe quel résistant, une femme prisonnière (v3 et v46-47) et la sentinelle.

-          Contexte militaire (v4 : la prisonnière, v24 : combat, v33 : prison...). Aragon ne cherche pas à décrire précisément le décor, il donne quelques éléments, des notations vagues parce qu’il ne cherche pas à décrire une seule aventure mais l’aventure de tous les résistants.

-          Les éléments sont classée de façon chronologique (quelques heures, v6 : guettait, v10 : pas, v18 : tira...) cela évoque l’assaut  manqué, la fusillade, l’emprisonnement, le jugement.

-          La mort et la souffrance : v34 : grabat, v41 : sanglots, le froid et le manque d’hygiène (souffrance plus physique que moral). Il ne présente pas la souffrance des prisonniers de manière pathétique, ce qui est une façon de montrer leur courage.

-          La mort n’est pas longuement montreée : euphémisme (passer la vie à trépas : v44). La mort est annoncée au vers 30 mais n’est réelle qu’au vers 44, l’auteur ne cherche donc pas le suspense. On sait très vite qu’ils seront tués.

Il ne s’agit pas d’une anecdote vraie mais elle demeure vraisemblable ; elle est présentée par une extrême simplicité, un grand dépouillement. Aragon ne cherche pas le réalisme du détail parce que ce texte a surtout une portée symbolique.

La métaphore amoureuse et religieuse :  

    

Ø       La femme et la France :

Ø       Le poète évoque d’abord une femme et une relation amoureuse : « La belle prisonnière (v3) », « qu’elle vive (v17-18) », « le nom de celle qu’aucune des deux ne trompa (v46-47) » ; « la » femme unique, anonyme, et connue de tout le monde. « ne trompa », femme fidèle (v15), tout est fidèle, leur action, leur parole et leur sentiment ( lèvre, cœur, bras : v16).

Progressivement, l’image de la France va se substituer à l’image de la femme anonyme :

-          v21 « quand les blés sont sous la grêle » = richesse de la France agricole et grêle évoque la guerre et le difficultés ; on est en présence d’une métonymie : les blés évoquent la terre et la France.

-           v53 « la terre qu’il aima » la terre = la France qu’il aime.

-          V59  « Bretagne, Jura » = région variées et diverses : pays d’origine de Moquet et Dru.

Ø       La foi des combattants : 

Dans le refrain, Aragon évoque la religion ; certains sont croyants et d’autres athées. Malgré ceci tous leurs combats se font au nom d’un même idéal, celui de la liberté présentée comme un engagement religieux (« croire », « adorer », « être de la chapelle » = être croyant, v41 : « glas » = sonnerie de la cloche lors des enterrements. Le résistant est donc présenté comme un martyre qui est livré à la mort. Aragon, ici avec les répétitions du refrain imite les poème religieux : litanie où l’on énumère le nom des saints en leur demandant d’exaucer les prières.   

L’union sacré et l’espoir :  

Ø       Les différence entre résistants

Les résistants ont des différences (voir la dédicace). On a une opposition entre la terre et le ciel, dans l’espace (W-E), de goûts et de couleurs, de deux instruments de musique, de deux oiseaux et entre deux fleurs tout à fait différentes.

            Une fraternité existe entre ces deux résistants. Leur destin est parallèle, ils sont en communion, leur identité est la même. Il n’y a pas de hiérarchie, ils sont complètement mêlés. (vocabulaire : « même »répété très souvent, « commun »…)

Ø       l’espoir

Ø       L’espoir dans l’avenir est présent. La métaphore de la lumière (v10) symbolise l’espoir, l’avenir existe (futur) et l’espoir pour les autres aussi (vivre). Il y a le renouveau présenté par le printemps, la liberté de mouvement évoquée par les oiseaux qui migrent. La rose symbolise l’amour. Le désespoir s’arrêtera un jour. Le choix du vers, court donne aussi un aspect dynamique qui renforce ce thème

Aragon rend hommage à la résistance grâce à qui le destin des français continue. C’est poème plein d’espérance.